Dans les Balkans, nombreux sont ceux qui regrettent le temps de l’unité au sein de la fédération socialiste de Yougoslavie. En d’autres termes, ils sont yougonostalgiques. Ce sentiment est particulièrement présent en Bosnie-Herzégovine, un pays qu’on pourrait qualifier de petite Yougoslavie, dans la mesure où il rassemble Bosniaques musulmans, Croates catholiques et Serbes orthodoxes. Cependant, ces différentes communautés vivent séparées. À Banja Luka, un collectif a collecté des objets immortalisant le souvenir du camarade Tito.
Léo Durin, Anja Antunović, Goran Đurić et Christina Molleová
Les auteurs
Léo étudie le journalisme à l’École Supérieure de Journalisme de Lille. À la recherche de témoignages pour son reportage vidéo, lui et son équipe font une étrange rencontre : « Vous êtes les étudiants français qui étudient la Yougonostalgie ?! Il est temps de rencontrer Mirko maintenant.«
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Anja étudie le français à l’université de Sarajevo. Avec son équipe, elle a contacté des experts et visionné des heures d’interviews pour comprendre ce qu’est la yougonostalgie. Verdict ? « C’est difficile de faire un reportage mais c’est intéressant (…) et j’ai trouvé le métier que je vais faire après« .
Lire le « Making of » d’Anja
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Goran étudie le français à Banja Luka. Un brin yougonostalgique lui-même, il a proposé de remonter dans le temps et de voir comment la mémoire de Tito est présente encore aujourd’hui à Banja Luka. Dans son journal, il raconte aussi les temps off, après les journées de travail.
Lire le « Making of » de Goran
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