Izabela Dominiković : « Un problème dont on ne parle pas assez »

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Participer à ce projet a été pour moi un défi, mais aussi une opportunité de développement personnel et professionnel. Pour la première fois, j’ai eu l’occasion de voir à quoi ressemble le processus de création d’un reportage, et c’était intéressant pour moi de jouer le rôle d’un journaliste. En tant que traductrice, je pense avoir acquis une expérience précieuse qui m’aidera dans mon futur travail et avoir développé des compétences utiles et concrètes. J’ai rencontré des personnes joyeuses, intéressantes et motivées qui m’ont donné envie de me consacrer autant que possible au travail. Je suis aussi heureuse d’avoir eu l’opportunité de passer dix jours dans la belle ville de Mostar.

Travailler sur ce sujet a été parfois difficile et émouvant, et lors des conversations avec nos interlocuteurs, nous avons entendu beaucoup d’histoires sur les conditions de vie difficiles des femmes en Bosnie-Herzégovine. Nous avons pris connaissance de l’insécurité économique et des problèmes systémiques qui restent souvent invisibles pour la plupart des gens.

Malgré ces histoires parfois dures, je suis heureuse d’avoir collaboré avec mes collègues de France et de Serbie. J’ai appris le sens du travail d’équipe et du soutien. Avec elles, certaines journées difficiles et fatigantes étaient toujours plus faciles ! Je suis heureuse que nous ayons enquêté ensemble sur la violence économique, dont on ne parle pas assez du fait que la société n’est pas suffisamment consciente de ce problème.

Après chaque dure journée, j’avais hâte de passer du temps avec le reste de l’équipe autour d’un (ou plusieurs) verres ! Nous n’avons jamais manqué de rire !