Miloš Ratkovac : « Personne n’a refusé de nous parler »

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Ce qu’on a fait cette semaine était parfois amusant, parfois déroutant et parfois vraiment utile et éducatif. Il y avait beaucoup de nouvelles expériences pour tous. À un moment, ou à un autre, chacun s’est retrouvé dans une situation inédite et on a tous profité de ça. Dès que la première activité a commencé dans la salle commune, on a aussi commencé à apprendre. Toutes les activités qu’on a eues nous ont aidés à mieux comprendre les langues et les cultures différentes.

Concernant le reportage, on a d’abord écrit les questions à propos de notre sujet. C’était en fait Pierrot qui les a écrites en tant que journaliste, mais Naida et moi essayions de l’aider en proposant des questions et en essayant de rétrécir les angles possibles. Naida et moi faisions aussi du travail journalistique en appelant les contacts qui pourraient être utiles, et leur demandant des entretiens.

Naida était vraiment efficace dans ce domaine, et moi par contre, j’avais quelques difficultés avec mes contacts, mais c’est comme ça. Ce qui est important, c’est que personne n’a refusé de parler avec nous, et de nous donner les informations dont on avait besoin.

Sur les cinq entretiens, j’en ai dirigé deux, et Naida trois. Je pense que c’était une manière intéressante de faire les entretiens, avec nous deux qui jouions le rôle du/de la journaliste. Donc on posait les questions que Pierrot avait déjà préparées, et on enregistrait l’entretien en entier pour pouvoir ensuite mettre l’enregistrement dans un logiciel.

Avant de mettre les enregistrements dans le logiciel, on devait les couper parce qu’on avait aussi beaucoup d’informations inutiles, si j’ose dire. Ensuite, il fallait corriger les textes que le logiciel avait transcrits en réécoutant l’enregistrement et en ajoutant les mots, les phrases ou même les paragraphes qui manquaient. Mais ce n’était pas grave.

Quand on a fini la correction des textes, on les a mis dans Google translate pour avoir une base de travail et puis on les a imprimés. La première idée était de corriger la traduction, mais Pierrot a eu une meilleure idée. Il a commencé à travailler à partir de la traduction que Google translate nous a donnée. Les textes n’étaient pas supers mais il pouvait comprendre l’idée principale, et tout ce qu’il ne pouvait pas comprendre, il nous demandait de vérifier ou d’expliquer le plus possible.

Quand Pierrot a commencé à écrire l’article, ce n’était pas facile pour nous de l’aider parce que lui seul savait quelles informations il voulait intégrer dans l’article, mais il y avait toujours des petits trucs qu’il fallait mieux traduire et expliquer pour qu’il puisse finir.

Pour conclure, je pense que tout le monde est content qu’on s’est tous amusé et qu’on a beaucoup appris.